Repos sous un arbre

Rien n’était plus satisfaisant que de marcher dans le parc du collège en une journée si parfaite. Le soleil brillait de milles feux qui gardaient cependant une certaine douceur et la brise trouvait toujours une façon de se frayer un chemin entre les feuilles des arbres de façon à ce que leur bruissement créer une musique délicate et sublime. Le jeune Anglais allait certainement profiter de son début d’après-midi sans cours pour prendre de l’air. Le Serdaigle accompagner de son chaton, sortit de l’enceinte du château habillé d’une simple chemise d’un blanc légèrement foncé aux manches courte, ne portant même pas de souliers ou de chaussette, il était pieds nue comme à son habitude. Cela apportait une satisfaction presque jouissive pour le Serdaigle de Poudlard, de sentir l’herbe fraîche et humide sous ses pieds délicats. Le jeune élève pris une grande respiration puis débuta sa ballade, laissant le vent guider ses pas tandis qu’il en profitait aussi pour caresser sa peau hâlée. Ses cheveux étaient attachés en une tresse peu formelle reposant sur son épaule gauche. Son chaton sur sa tête, baillât légèrement avant de se gratter la joue. Les douces lèvres de Light étaient étirées en un délicat sourire tandis qu’il avançait de plus en plus profondément dans le parc, loin des yeux fureteurs des autres élèves. Parfait pour se recueillir et dessiner... Mais, assez étrangement, les rayons du soleil semblaient lui arracher tous ses soucis. Il ne pensait plus personnes d'autre. Seulement à l’air frais qui engouffrait ses poumons. Les feuilles d'un arbre se secouaient au rythme du vent frais, alors que le soleil rond atteignait son zénith au dessus de ses branches. Le peu de nuages que l'on pouvait voir semblaient si éphémères qu'on jurerait qu'ils allaient simplement disparaître d'une seconde à l'autre, même si l'on souhaiterait qu'ils restent, puisque avec eux le décor était celui d'une journée parfaite d'été, pour une fois, qu’il ne pleut pas en Angleterre, ce ciel bleu et dégager, rappelait au jeune homme ceux d’Allemagne. Light s'accotât contre un arbre, en face de celui-là, les deux séparés d'une distance d'environ cinquante mètres. Comme il en avait l'habitude, il portait son pantalon blanc et long, malgré la chaleur. Par contre, il a dû succomber, car il avait enlevé sa chemise, qui se servait de couche entre son dos et l'arbre, ne laissant plus rien, pour couvrir son torse nu. Givre le petit chaton de Light était assis à cotés de son maître, et regardait avec attention et d’un air curieux, le dessin de Light qui prenait forme à chaque coup de crayon. Le jeune Serdaigle s'amusait à faire un croquis de l'arbre devant lui, avec son magnifique feuillage et le nid de chardonnerets qui s'y trouvait, sur deux branches entrelacées. Naturellement, il dessina les oiseaux, qui risquaient de s'envoler à tout moment, d'abord, pour ensuite faire les contours de l'arbre, et continuer son oeuvre de là. Ce qu'il aimait le plus dans tout ça, c'était de bien prendre l'air, et se reposer des mille petits tracas de la journée.