Tsuyosa Heartgreaves

+ Nom : Heartgreaves
+ Prénom : Tsuyosa
+ Surnom : Mieux vaux éviter de lui en donner, sinon, bien sur, c'est Tsu.

+ Âge : 17 ans
+ Date de naissance : 13 janvier 1991
+ Groupe Sanguin : O



+ Lieu de Naissance / d'Habitation : Londres / Londres

+ Langue(s) parlée(s) : Anglais, Japonais

+ Maison : Serdaigle
+ Année Scolaire : 7ème


+ Objet Fétiche : Sa seringue
+ Epouvantard : Une femme aux longs cheveux blancs et à la peau mate.
+ Patronus : Un corbeau

+ Voix : [url=Ici]http://fr.youtube.com/watch?v=Vw_auc33Mq4[url]
+ Parfum : Pure Poison elixir Dior
+ Tatouages : Brûlure au fer à blanc sur l'intérieur de la cuisse droite représentant des fleurs de cerisier.
+ Le prénom qu’il n’aurait jamais voulu porter : Snavelika
+ Position dans laquelle il dort : allongée sur le dos une main sur le ventre l'autre dérrière le cou
+ Couleur préférée :Noir
+ Saison détestée : Aucune
+ Nombres de relations sérieuses : 1

+ Plus tard, il sera : Mort -_-"

+ Baguette Magique : En bois de bouleau blanc avec une plume de corbeau






+ Description physique : Tsuyosa est une jeune fille qui ne défraye pas la chronique par son apparance. Plutôt grande, assez plate, elle n'aime pas se montrer et son corps semble être du même avis. Elle est mince, voire maigre, ne possède que peu de formes qu'elle cache derrière son uniforme noir.
Deux seuls détails rendent la jeune asiatique dans la catégorie des belle plutôt que des 'pas moches'. Pour commencer, il y a ses yeux. Bridés, grands, fendus, d'un gris tirant vers le bleu qui ne peut-être qu'auglais et qui tranche sur son teint clair d'asiatique. Et ses cheveux raides, très longs, d'un noir d'ébène, souvent disposés sur son visage comme pour cacher les yeux décrits précédements Le reste du visage et par ailleurs assez quelconque. La bouche est petite, décrivant souvent une moue boudeuse, hautaine voire dégoutée. Son visage est ovale, ses traits asiatiques très prononcés, ses pomettes hautes et pâles.

+ Façon de s'habiller : Classique, noir et blanc la plupart du temps.
+ Goûts Culinaires : Les raviolis de sa tante, sinon un peu tout.
+ Goûts Musicaux : Tout sauf le rap/r'n'b et pas de musique trop bruyante non plus. Surtout le classique.
+ Relation(s) avec les autres : Quasi inexistante, presque asociale.



Histoire

- Son Enfance :

Un long silence s'installa dans la clinique. L'asiatique baissa les yeux et regarda son troisième enfant. Le petit corps ne montrait nul signe de vie, encore une fois le cauchemar recommençait.

Lorsque Mitsuko Heartgraves se réveilla ce soir là, sa tête l'élançait douloureusement. Ses fines mains balayèrent le lit où elle était allongée, cherchant le contact rassurant de la peau de son mari. Ce dernier remua légèrement, montrant enfin signe de vie.
"C'était un rêve" marmonna la paisible voix de son conjoint, encore empâtée par le sommeil dont il venait d'être tiré. Mitsuko se détendit ostensiblement et posa sa main sur son ventre, les sourcils fronçés. Depuis qu'elle était enceinte, ce cauchemar revenait de plus en plus fréquemment. Comme une chanson ancrée dans la tête, c'était le refrain éternel. Ce qu'elle ne savait pourtant pas, c'était que cette prémonition allait se réaliser, et que rien, rien ni personne n'allait empêcher cela.

Mais ici n'est pas l'histoire de cette jeune japonaise émigrée qui découvre avec effroi que son premier né était déjà mort à la naissance.

C'est bien celle de ce même premier-né, qui, malgré son passage sur l'autre rive réussit à revenir parmis les vivants, détenant le triste record : Avoir un acte de décés avant son acte de naissance.

Cet enfant s'appella Tsuyosa.

Et Tsuyosa vécut l'enfance la plus banale qu'on eut pu avoir. De nature paisible elle vivotait dans sa demeure londonienne, ancienne résidence léguée à ses parents d'une arrière grande tante décédée d'une mauvaise grippe. Les murs résonnaient des petits pas précipités de la petite, de ses rires, ses cris, qui, avec le temps devenaient de plus en plus rares, jusqu'à finir par un silence pesant. Un silence que sa mère tentait parfois de briser. Mais rien n'y faisait, Tsuyosa n'avait pas placé sa famille dans ses priorités, ni même ses centres d'interêts. D'ailleurs ces derniers se limitaient à expérimenter un peu tout et n'importe quoi sur tout et n'importe quoi, tout et n'importe qui. Grande passionée des poisons, elle s'appliqua à apprendre la composition de tous ceux dont elle trouvait la recette. En pratique, elle ne faisait que des philtres divers et variés qu'elle testait sur de petits animaux ou des végétaux. C'était cette passion de l'expérience qui la renferma sur elle-même et la coupa du reste du monde, à commencer par ceux qui l'avaient faite: ses parents.
Mais Tsuyosa n'avait pas que cela dans la vie. Elle adorait, chérissait, adulait tous les esprits, fantômes et autres formes de morts qui pouvaient circuler dans la vieille maison. Cet amour des ombres l'amena à faire nombres de séances de spiritisme dans une quête qui ne s'achevait jamais et dont elle ne connaissait véritablement pas le but ultime.

- Exemple de RP :

Tsuyosa leva les yeux vers le ciel clair. C'était un jour comme les autres, à quelques exceptions près. De là où elle était, elle pouvait entendre le craquement sinistre des branches du cimetière, qui, dans leur danse macâbre, dessinaient sur le sol des arabesques le temps d'une seconde. L'air était froid, sec et morne, comme pour annoncer la mise en terre du prochain corps. Ce prochain corps c'était celui d'une femme, dans la quarantaine. La pierre tombale, fraichement gravée, semblait déjà se fondre dans la masse triste de gris qui s'étalait sous les yeux des tristes invités. Une dernière fête pour Anna Heartgreaves, 40 ans, morte d'une mauvaise grippe en cet hiver 1995.Les gémissements parvenaient aux oreilles de l'adolescente, qui restait sans bouger, aussi glacée que le décor qui surgissait autour d'elle.

" On sait qui c'est? "
" C'est peut-être sa fille ?"
"Pauvre enfant .."
"Elle n'a personne près d'elle ?"

Les murmures sous les voiles noirs, l'agitation des vieilles femmes, les pleurs des proches. Tout, Tsuyosa entendait tout, dans son immobilité. Elle était concentrée, ses sourcils noirs froncés au dessus de ses yeux gris d'acier. Sa main se posa doucement sur la pierre avant qu'elle ne s'abaisse sur la tombe, effleurant les fleurs blanches déjà déposées. La jeune fille serra le poing et se redressa tout aussi lentement, le visage tendu. L'ambiance se brisa lorsque des pas réguliers firent crisser le gravier depuis la grille. Tsuyosa leva son visage clair et guetta l'arrivée du nouveau venu. Cheveux noirs, yeux en amande. C'était son père. Son visage ne refletait nulle expression. Tout le monde était tourné vers le nouveau venu tandis que l'adolescente s'approchait de lui. Elle inclina la tête et le précéda dans les quelques pas qui menaient à l'entrée du cimetière. Une fois dans la rue, elle glissa sa main dans sa poche et reparti avec son géniteur jusqu'à leur immense demeure.

L'héritage familial leur avait légué une ancienne maison au beau milieu du vieux Londres. Ses pierres, vieilles et chaudes, semblaient renfermer toute la vie qui avait bouilloné entre ses murs, telle une prison de pensées, qui ne cédait pas aux ages. Tsuyosa chérissait cet endroit plus que nul autre. Les esprits, avec lesquels elle conversait régulièrement, étaient ses principaux alliés contre l'ennui. L'ennui, de ce qu'elle se rappelle, Tsuyosa s'était toujours ennuyée dans son existence. Elle préférait les gens morts aux vivants, ne s'intéressait qu'aux végétaux et minéraux jusqu'à l'age de 11 ans, où elle découvrit la psychologie complexe des enfants lors de son entrée à POudlard. N'aimant pas se mêler à la populace, elle avait opté pour un mode de vie complexe basé sur l'observation de ses contemporains. Froide, enygmatique, elle était rangée dans la catégorie des anti sociaux jusqu'au beau jour où, devenue adolescente de 15 ans, elle se décida à mélanger et sa passion pour les natures mortes, et celle pour les psychologies humaines. Ce qui en résultat fut un succès pour elle, un désastre pour son entourage. Tester, tester, tester. Elle testait les limites de tout sur tout le monde, leur injectait des produits plus que douteux et les poussaient dans des situations ambigus. Bien sur, tout ce petit monde de cobaye était à cents lieux de se douter d'être pris à témoins pour des expériences.

Une fois rentrée dans sa chère maison, Tsuyosa monta aussitôt dans sa chambre. Elle comportait une immense fenêtre victorienne, à laquelle était attachée un balconnet aux barreaux peints en blanc. Les trois murs intérieurs de la pièce étaient peints en blanc également, sauf celui qui comportat la fenetre, lequel était en noir. Tout le mobilier était simple, noir, blanc ou beige, sans nuances, sans dégradé. Tout ce qui servait à la jeune anglaise était soigneusement rangé dans une grande armoire noire, dont elle fit coulisser la porte avant de poser la lys qu'elle avait dérobé au cimetière. Une légende disant que la première fleur posée sur la tombe d'une femme contenait son âme, elle allait bien voir. De toutes façons, cette cousine éloignée n'avait absolument aucune valeur pour elle, et que son esprit repose en paix si Tsuyosa ne pouvait rien en faire. Anna heartgraves était morte dans des circonstances suspectes, et Tsuyosa, qui dans sa tour d'or et d'argent s'ennuyait fermement, avait trouvé son occupation de l'été : Résoudre l'affaire Anna. Loin d'être attachée à cette pauvre femme, elle s'en servait juste pour combler le vide qui ponctuait ses journées. Le regard métallique de la jeune fille aux traits asiatiques tomba sur un bocal rempli d'une substance vaseuse et verte. Un paralysant de sa composition. Paralysant qu'elle avait testé sur le chien de la maison, qui avait succombé au bout d'une semaine d'immobilisation totale. Preuve qu'il marchait.

Lorsqu'elle se glissa dans son bain, Tsuyosa se sentit satisfaite de sa journée. Elle avait récupéré un élément important pour ses recherches. Elle songea un instant à la vie de Poudlard et tortilla une de ses longues mèches d'ébènes entre ses doigts. Il faudrait qu'elle trouve une occupation décente une fois sur place, sinon elle risquait de s'ennuyer ferme...

Rectifié

Parfait, alors je te valide ^^

Serdaigle, Septième Année