Encore en retard... [libre]

Anaon s’était levé tard, il avait de plus en plus de mal à quitter son lit. C’était son chat roux, Caramel, qui l’avait réveillé en venant se frotter contre son visage, le faisant éternuer. Le Poufsouffle avait grogné et repoussé doucement son chat, qui était aussitôt revenu à la charge. La garçon finit par baisser les bras, vaincu pas…son chat… Il s’était donc lever et était aller prendre sa douche pour en revenir vêtu de son éternelle chemise blanche et de son pantalon d’uniforme. Sa cravate de la couleur de Poufsouffle était attachée très ample. Il avait essayé de mettre un peu d’ordre à sa tignasse, mais comme d’habitude, c’était peine perdue.

Bref, c’est ainsi qu’Anaon était sortit des dortoirs accompagné de Caramel. C’était assez surprenant à voir car autant les autres élèves peinaient à garder un œil sur leur félin, autant celui du brun ne le quittait pas d’une semelle. Une véritable osmose ! Le Poufsouffle errait dans les couloirs depuis maintenant deux heures. Il ne trouvait plus les escaliers permettant de descendre à la Grande salle. Quand, enfin, il finit par arriver devant celle-ci, le petit déjeuner était passé… Il devrait faire sans encore une fois… Tant pis.

Comme toujours, il y eut des moqueries. Anaon ne bronchait pas… Combien de cours avait il dut rattraper en heure de colle pour les avoir louper car il s’était perdu dans les couloirs ou dans les jardins ?... Il ne les comptait même plus. Donc comme toujours, il laissa couler les moqueries sans rien dire. De toute façon, il avait l’habitude, et puis… il n’avait pas très faim de toute façon… Il regarda les élèves retournés à leurs occupations et finit pas se laisser choir, assis, sur les premières marches du grand escalier. Son chat vint se flotter contre ses jambes et le garçon le regarda piteusement.

« Désolé Caramal, pas de petit déjeuner aujourd’hui… »

Le chat le regarda, miaula, puis vint se rouler en boule sur les genoux du garçon. L’animal roux était aussi habituer au ses de l’orientation désastreux de son maître… C’était peut être pour cela qu’il restait tout le temps avec qui, qui sais… Anaon soupira longuement. Si seulement pouvoir changer était si facile que de le vouloir… Il passa la main dans la fourrure soyeuse de la boule de poil. Finalement, durant ces trois précédentes longues années, il n’y avait eut que son chat pour rester près de lui à Poudlard… Peut être que cela changerait cette année… Enfin, il pouvait toujours espérer.

Quoi qu’il en soit, le Poufsouffle était donc assis sur les premières marches de l’escalier, se demandant ce qu’il pouvait faire. Il voulait aller s’entraîner un peu, mais pour ça, il aurait fallu qu’il trouve quelqu’un pour l’aider. Il ne savait donc vraiment pas quoi faire. Le jeune homme se pris la tête entre les mains et soupira. Il était alors complètement plonger dans ses réflexion et n’était pas trop conscient de ce qui pouvait l’entourer… Sur les genoux du garçon, Caramel miaula, comme pour prévenir son maître de quelque chose.

Tsuyosa s'était levée tôt. Elle avait dérangé toutes ses camarades de chambres, mis le souk dans leurs affaires en leur hurlant dessus, mais ces dernières auraient dit, en tremblant, qu'elle leur avait gentiment reproché qu'elles ne rangeaient pas leurs vêtements les chipies - les pétasses - . Car notre Tsuyosa nationale n'était ni tendre, ni avenante, ni même un poil polie quand il s'agissait de propreté et d'ordre. Maniaque, elle se plaisait à persécuter ses petites camarades lorsque celles ci n'avaient pas mis leurs affaires de la veille au frais. Hum.

C'est après ce réveil théâtral qu'elle quitta la chambre pour la salle de bains, où elle se doucha tranquillement avant d'enfiler son uniforme réglementaire, prenant bien soin de cacher tout ce qu'elle pouvait de son corps. Certaines se plaisaient peut-être à dévoiler leur corps en raccourcissant leurs jupes et en rétrécissant leurs chemisiers, mais très peu pour elle. De plus il faisait assez froid, raison de plus.

Lorsqu'elle sortit de la salle de bains, l'asiatique constata avec satisfaction que la chambre était rangée et qu'une de ses "amies" bienveillante avait pris la peine de passer le plumeau, a-do-ra-ble. Elle passa sous leur nez et traversa le couloir qui menait à la salle commune des serdaigles. Peu d'ente eux étaient déjà debout à cette-heure ci. Seuls quelques pèlerins avaient pris le courage de venir réviser avant d'aller manger. Pèlerins auxquels Tsuyosa faisait parti d'ailleurs. Elle sortit ses derniers cours et s'installa dans un confortable fauteuil pour réviser.

Lorsqu'elle releva les yeux de son livre de potions tout le monde était parti. Elle fronça les sourcils, regarda l'heure. Ah ? Déjà ? Tsuyosa se permit une petite moue insatisfaite, avec 2heure de révisions elle avait certes tout enregistré, mais son estomac, lui, n'appréciait pas la bataille. Sans grande délicatesse, elle fourra tout dans son sac et se leva, déjà en retard. Au diable, elle sècherait. Une migraine, un douleur au ventre, trompée de jour, toutes les excuses bidons étaient bonnes si on la coinçait.

Elle sortit donc paisiblement de sa salle commune et se permit une petite promenade pour passer le temps, les bras croisés sous sa cape. La jeune fille était grande et maigre, ce qui ne la rendait que très difficilement discrète, où qu'elle aille. Elle se tenait d'ailleurs très droite, marchait rapidement et le visage fermé. Ses livres tapaient à intervalle régulier sur le flanc de sa hanche, accompagnant son pas militaire. Elle cherchait dans sa tête le moyen de composer une nouvelle potion. Une potion qui transformerait l'organique en verre, en verre pur et cristallin. Pour sur, elle testerait ça sur le crapaud de sa voisine de chambre. Il était assez moche comme ça, autant faire de sa disparition "mystérieuse" un autre atout pour elle. C'était plongée dans ses réflexions sur la façon de capturer le crapaud, de faire sa potion et de tuer une fille de serpentard qu'elle tomba nez à nez avec une jeune garçon. Cheveux bruns en bataille, chat ronronnant sur les genoux, petit nez aquilin et les yeux pétillants, il ressemblait à ces portraits de petit malin qu'on pouvait parfois trouver dans les livres. Il se tenait la tête dans les mains et semblait relativement mécontent.

Tsuyosa n'était pas du genre philanthrope. Et elle n'aimait que les adultes. Cependant, en le voyant là, ce gamin qui brillait comme une étoile au milieu des autres pimbêches et autres précoces, elle voulait voir. Elle voulait voir, parler, analyser et peut-être même tenter d'être un grain plus sociable. Le chat du garçon miaula pour le prévenir, la complicité entre la bête et l'adolescent devait être plus grande qu'elle ne l'avait pensé au premier regard. Mais Tsuyosa n'étant pas adepte de la parole, posa sa main sur l'épaule du garçon et le questionna du regard.

Et pourquoi ? Et comment ? Que fais-tu ici ?

Après, restait à savoir s'il savait décrypter les malices du regard et de ses questions cachées.

(Je me permets de m'incruster... ^^)

♪ Eve lève toi... ♫

Ce matin, comme tous les matins, Eve ne s'était pas reveillée... Ça n'était pas compter sur les efforts de son frère, Anton, qui avait insisté pour qu'on le laisse entrer dans le dortoir... Il avait d'ailleurs finalement abandonné : Eve n'allait pas encore le mettre en retard, qu'elle se débrouille et ait un blâme seule.
C'est ainsi qu'Eve s'empressa de... Enfin, s'empressa. N'exagérons pas non plus. Elle prit sa douche et s'habilla à un rythme plus rapide qu'à son habitude, pour enfin aller prendre un petit déjeuner dans la grande salle avant de se rendre en cours...
Seulement, elle vit un élève visiblement aussi en retard qu'elle renoncer à entrer dans la grande salle... Elle devait avoir raté l'heure du petit déjeuner. Zut ! Quelle idiote, Anton allait probablement le lui reprocher pendant des heures...
Bah, ce qui était fait était fait, après tout, elle ne pourrait pas retourner en arrière. Ainsi, elle descendit tranquillement les escaliers, et s'approcha du garçon présent, et de la personne qui s'était approché de lui.
Ne murmurant rien, pas encore suffisamment réveillée pour ça, elle se contentait d'un signe de tête en direction de ces deux inconnus qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, où qu'elle ne reconnaissait du moins pas.
Elle finit par s'assoir sur les marches de l'escalier, derrière le garçon, pour... entamer une discussion ? Finir sa nuit... ?
Elle même ne savait pas trop, toujours est il qu'elle était là, visiblement pas prête à aller en cours.

[Vraiment désolé du délai j’ai pas pus poster plus tôt]

Anaon avait lever un œil en entendant son chat miauler, c’est ce que faisait toujours Caramel pour le prévenir qu’il n’était pas seul. Le garçon sentit alors une main se poser sur son épaule et il en regarda un moment la propriétaire. Il parvint dieu sais comment à déceler les questionnements de son regard et haussa doucement les épaules, comme pour dire que pour le moment il n’avait rien d’autre à faire de toute façon…

Caramel se redressa sur ses genoux et miaula à nouveau comme pour rappeler sa présence. Dans le même temps, il s’était étirer et avait enfoncer ses griffes dans le pantalon avant de s’allonger simplement. Le Poufsouffle recommença donc à caresser doucement son chat. C’est à ce moment là qu’une deuxième jeune femme vint les rejoindre… Décidemment. Enfin, Anaon ne broncha pas et leva les yeux vers la nouvelle venue. Aux vues de leurs uniformes, elles étaient toutes les deux de Serdaigle… Et en plus elle ne prononçait pas le moindre mot… Les Serdaigle a qui il avait parler maintenant était tout de même un peu plus bavard.

Le jeune homme haussa simplement les épaules, il valait mieux ne pas chercher à comprendre quoi que ce soit. Caramel se mit à ronronner sur ses genoux et le Pousouffle accorda un léger sourire aux deux jeunes femmes.

« Bonjours quand même mesdemoiselles… »

Dit il d’une voix douce, puis il ouvrit un bouton de sa chemise, il avait horreur de la porter, à chaque fois il se sentait étouffé, mais il n’avait hélas pas trop le choix, c’était le règlement et il avait déjà eut des problèmes pour l’avoir troquée contre un large T-shirt. Aanon se passa ensuite une main dans les cheveux, mais il ne savait pas quoi ajouter d’autre pour faire la conversation, après tout, il ne les connaissait pas ces filles.