Cours 0.

Comment pourrais-je décrire ce que je ressens? Tout mes sentiments son en éveil, j'arpente chacun des couloirs et de petits recoins du château en caressant les murs et en fixant les tableaux d'un certain air nostalgique. Comment pourrait-on se sentir d'ailleurs, quand on revient dans un lieu qui éveille plusieurs souvenirs de notre enfance, qu'ils soient bons ou mauvais. Pourtant, celà ne faisait pas une éternité que je n'y étais pas revenue, un été seulement m'avait séparé du château. Le silence est installé partout où je pose les pieds, mes cheveux en bataille qui longent mon dos luttent de manière féroce contre quelques souffles de vent qui leurs mènent la vie dure. Je suis vêtue d'une simple robe d'un blanc parfaitement délicat et celle-ci s'arrête au bas de mes genoux. Mes pas lents - mais toutefois étrangement rassurés - provoquent des claquements sur ce sol de marbre, son qui ne m'est pas désagréable.

J'explore de manière interessée et nostalgique, des tonnes de lieux, l'odeur de la cuisine me rappelle étonnement les nombreuses escapades nocturnes que nous avions effectuées auparavant. Puis, il y avait les cachots où l'on me retrouvait souvent endormie au bon matin, j'avais d'ailleurs socialisée maintes fois avec les fantômes de l'école. Je me souviens aussi des multiples fois où nous allions dans le bureau du concierge, non pas en quête d'objets mais plutôt en quête d'aventure. Je me retrouve ici-même, dans ces couloirs et escaliers où je ne cessais de me perdre vers mes premières journées d'école mais malgré tout, je conservais toujours un énorme sourire.. puis il y avait les parties de Quidditch, quel réconfort était-ce d'entendre la foule en furie dans un but ultime qui était bien évidemment: souhaiter la victoire à son équipe. Je m'étendis donc un petit moment devant la salle des préfets en me rappelant le nombre de fois où je tentais d'échapper à leur "autorité" et bien sachez donc que Mily Moore n'a pas toujours été une enfant modèle. Si l'on m'évoque aujourd'hui à quoi se résume mon adolescence, le mot "Poudlard" restera toujours le seul qui sera parfaitement ancré dans ma mémoire.

Je me souviens aussi du temps que je passais à la volière, quand je ne pouvais m'empêcher d'envoyer de multiples lettres à maman pour me renseigner, sur ce qui se passait en général dans les environs du manoir. Parfois je souriais simplement en pensant au fait que maman me donne de ses nouvelles, mais c'est également par la voie des airs que je reçevais constamment des mauvaises nouvelles sur l'état de la santé de maman...toutefois n'a-t-on jamais dit : Après la pluie, le beau temps? Je rêvais tout les soirs que maman puisse venir accrochée à mon hibou de l'époque...bien que ce soit humainement impossible... toutefois en matière d'impossibilité, étant sorcier nous devrions tout de suite rayer ce mot de notre esprit. Puis, à chaque fois que je recevais une lettre, j'aspirais ce parfum si enivrant qui se dégageait de l'enveloppe, ce qui m'apportait un terrible réconfort avant même d'en avoir ouvert le contenu. J'aurais tellement aimé que cette tradition se poursuit encore aujourd'hui...

Par contre, je me devais d'abandonner tout ces souvenirs si je voulais réellement chercher à exercer ma profession du mieux possible, l'on ne peut pas déprimer éternellement...même lorsque les choses qui nous arrivent sont les dernières que l'on aurait souhaité. Tout ce que je sais , c'est que quoi qu'il arrive, maman je te guérirais... Si j'ai choisie cette profession, c'est pour toi et pour tout ces gens que je pourrais aider, j'aimerais tellement pouvoir t'apporter mon soutien, te démontrer que ta jeune fille est maintenant devenue une femme. Devoir prendre soin de toi et te garder à mes côtés éternellement me comblerait parfaitement, même si l'on m'interdit de te sortir de Sainte-Mangouste, je me promets de te sortir de cet état un jour où l'autre et de t'accorder tout mon temps. Je ne ferais pas comme toutes ces infirmières qui te délaissent dans cet état et te traitent de manière ingrate, je t'accorderais autant d'importance que j'en accorderais à tout ceux qui méritent des soins et qui sait, un jour j'aurais peut-être assez d'années d'expérience pour pouvoir trouver le moyen de te ramener telle que tu étais. J'entends si souvent parler de plantes de guérison...alors si c'est mon seul espoir, je devrais me battre pour le conserver.

Les gens finissent toujours par partir, on me l'a toujours dit.. que ce soit dans n'importe quelle situation, on se fera toujours délaisser mais celà brusque encore plus et nous fait terriblement souffrir quand ce sont les gens à qui l'on tient le plus qui nous délaissent. Je pourrais me réduire au silence, souffrir et faire comme si de rien n'était comme je l'ai tant fait toutes ces années... je pourrais encore une fois offrir mes plus beaux sourires aux gens quand tout ce que je vis tourne toujours au drame, mais je sais qu'au fond de moi tant que tu resteras distant, jamais les choses ne se replaceront...Papa. Comment après toutes ces années as-tu pu nous laisser, maman et moi, gérer tout ces hauts et ces bas qui ne cessent de nous frapper et surmonter toutes ces histoires douloureuses au travers desquelles nous avons traversés. Comment veux-tu que maman s'en sorte si elle n'a plus aucun soutien de sa famille, les gens comme elles ne peuvent mériter de telles choses...et j'ai beau le nier, faire comme si toutes les choses vont toujours bien, tenter de reprendre contact avec toi -ce que tu ne souhaites pas- , si quelqu'un pourrait faire en sorte que les choses redeviennent comme avant, c'est bien toi...

Pourquoi est-ce que ces pensées doivent toujours revenir hanter mon esprit? Pourquoi suis-je destinée à vivre malheureuse alors que j'ai toujours souhaité le bien à tous? Toutes ces pensées me déchirent continuellement l'esprit, me déstabilisant à un point tellement extrême. Je ne sais plus qui je suis destiné à être... mais je sais que je ferais tout mon possible pour conserver la seule personne qui puisse encore m'aimer, c'est à dire ma mère. Je tente de chasser ces pensées de mon esprit un instant car il est temps de dormir maintenant, demain sera une journée importante...

[...]

Je m’étais levée très tôt cette journée là, j’allais offrir son premier cours à Poudlard et je me dois absolument d’être prête. Le premier cours figure parmi les plus compliqués de tous étant donné que je dois faire face aux élèves de toutes les maisons et toutes les années confondues, je me dois donc d’être en état de gérer cet "événement" et d’avoir un minimum d’autorité pour bien débuter l’année. J’ai donc pris soin de préparer les documents nécessaires au bon déroulement du cours et je l’ai ai posé préalablement sur le rebord de mon bureau, car oui j’ai bel et bien réussie à m’aménager un bureau dans cette partie extérieur de l’école. D’ailleurs si on m’en demandait la description, je pense que je dirais les choses suivantes :

Bienvenue dans le bureau de Mademoiselle Moore!

Voilà ce qui flotte gentiment près du plafond de la pièce grâce à un sortilèges que j’ai lançé un peu plus tôt. Mon bureau est un vaste endroit d'une couleur tournant autour du bleu ciel et du lilas, ce qui donne un air exotique à la place. Si on jette un petit coup d’œil rapide en direction de la pièce, on remarque bien que l'organisation est l'une de mes principales qualités étant donné qu’une place est attribuée à chaque élément de la pièce. Puis sur les murs sont accrochés des photos d'anciens enseignants de botanique ainsi que mes différents diplômes dans de nombreux domaines. À la droite du long bureau qui longe la pièce, il y a une bibliothèque entièrement classé par ordre alphabétique et qui contient plusieurs parchemins et livres sur des matières telles que la botanique, les effets des plantes et la médecine magique.Lorsque je ne me sens pas particulièrement bien, je m’étends sur le long canapé de couleur noir qui est disposé dans un coin de la pièce. C'est assez pratique après un cours turbulent, mais ça l’est encore plus la nuit car il a la particularité de se changer en lit. Un bureau bien original, voici ce que les gens penseront, mais ce que ce qu’ils en savent n’est que la partie la plus banale, derrière la bibliothèque se cache…et puis non! Nous avons tous droit à nos petits secrets non? De toute manière…c'est à peu près tout ce que je suis autorisé à vous dire au sujet de mon bureau.

Puis, n’ayant rien à faire, je fis les cent pas en quête d’une lueur de…d’amusement? Je m’y suis donc résignée après un certain moment, voyant que ça ne m’apportait rien du tout de marcher ainsi dans tout les sens. Tout bonnement, j’ai agrippé un livre qui dormait sur une étagère et je me suis mise à le feuilleter peu à peu… C’était un livre de renommée de tout ceux qui avaient accomplis des exploits pour le monde des sorciers, un de mes rêves a toujours été d’y figurer. Tout ceux qui y figurent sont des enfants de familles fortunés et ayant des contacts parmi le ministère de la magie, que ce soit un lien direct ou indirect. Se servirait-on des contacts de notre famille pour assurer nos biens personnels désormais? Je jure solennellement que tout ceci frôle le pathétisme. Pourquoi est-ce que les moins fortunés ne pourraient pas pouvoir démontrer leurs connaissances et apporter eux aussi des modifications à notre monde. Nous sommes tous en mesure de faire changer les choses alors pourquoi nous attardons nous à n'écouter que ceux qui viennent de familles réputés? Personnellement, pour mon estime personnelle, jamais je n'aurais osé faire pareil.

Puis, récemment certains faits prouveraient qu'il existerait certaines histoires de manipulation auprès du ministère de la magie... Les journaux réputés tentent de faire en sorte de convaincre encore plus les gens qu'être né sang-pur fait de nous des êtres supérieurs. Pourquoi vit-on dans un monde de discrimination perpétuelle? Chercherons nous toujours à nous élever par dessus nos semblables de la race humaine? Les générations n'ont jamais fait en sorte que les choses soient différentes? Tout serait nettement plus facile si aucune classe sociale n'était attribuée. L'école sera-t-elle nettement affectée de ces diverses changements?

Je ferme donc le livre sur un petit coup de colère et je croise les bras. Je me dirige vers la première serre pour explorer mon lieu de travail avant l’arrivée des élèves. Le lieu n’est pas incroyablement terrible... mais ça manque d’une touche d’originalité. Je saisis donc ma baguette et comme pour combler mon impatience, je lance un Ebulios –sort qui fait jaillir des bulles de la baguette- et je forme la phrase suivante avec ces bulles :

La botanique est un art!

Je savais que le cours approchait à grand pas, et que les premiers élèves à arriver ne tarderait pas alors je pris une grande inspiration/expiration et je fermis les yeux un petit moment pour me détendre. J’espérais de tout cœur que les différentes techniques que j’utiliserais cette année pour enseigner la matière favoriseraient les élèves à l’aimer d’avantage. La botanique peut-être très instructive et très amusante si l’on s’applique et que l’on exécute tout avec du cœur. Je ne savais même pas sur quoi porterait le cours d’aujourd’hui, plutôt ridicule pour quelqu’un d’aussi bien organisée…mais je m’étais donné le défi d’improviser un cours qui serait quand même intéressant. Il est clair que tout ceci commencerait par une présentation, autant la mienne que celle des élèves car je ne connais pas tout le monde dans cet établissement.

Puis un grincement se fit entendre, les premiers élèves venaient d’arriver, et j’ai sûrement l’air franchement ridicule avec les yeux fermés ainsi et mon cœur qui bat à tout rompre. Les élève se demanderont sûrement si c’était l’une de mes tentatives désespérée de réussir à dormir… ou tout simplement à me calmer, mais j’espère ne pas passer pour une piètre folle dès mes premiers instants de cours.

Jetant rapidement un regard à sa montre Moldue, Bawabawa s’aperçut qu’elle était en retard. Déjà, dans l’école primaire où elle était scolarisée à Stockholm, elle n’avait jamais été un modèle de ponctualité ; mais elle était entrée au collège, et maintenant, une certaine maturité et l’organisation rigoureuse de son planning s’imposait. Il faudrait sérieusement penser à régler ce petit détail un peu plus tard…mais, pour l’heure, il fallait qu’elle se dépêche. La fillette s’habilla en vitesse, enfilant son tout nouvel uniforme noir dont les extrémités étaient bordées de bleu, signe de son appartenance à la maison des Serdaigles et dont la couleur s’accordait à la perfection avec le lapis de sa courte chevelure. Elle admira un instant sa jupe plissée en songeant que ce vêtement lui donnait un tout autre style, se coiffa rapidement, prit son sac sur l’épaule et quitta le dortoir.
En prenant son petit déjeuner avec quelques Premières Années, Bawabawa jeta un coup d’œil sur son emploi du temps afin de savoir quel serait le premier cours de la journée. Botanique…elle fronça les sourcils. Qu’était la « botanique », au juste ? Le fait qu’elle ne parle l’Anglais que depuis deux ans à peine ne l’aidait pas ; et à moins que l’enseignement ne soit dispensé en Suèdois ici, ce dont elle doutait fortement, il faudrait qu’elle cravache dur sur ses bouquins pour ne pas rester avec des lacunes pareilles.

La signification du mot lui revint quand elle se rappela l’avoir vu sur sa liste de fournitures. Ah, oui, le truc avec les herbes…elle n’avait que rapidement feuilleté son manuel scolaire pour se faire une idée de la flore magique de Grande-Bretagne, et était plutôt impatiente de voir à quoi pouvait ressembler un cours dans cette matière.
Après avoir englouti voracement ses toasts, comme à son habitude, car elle ne pouvait absolument pas réfléchir le ventre vide, Bawabawa quitta la Grande Salle et franchit la porte qui menait dans le Parc, marchant calmement sur les pelouses verdoyantes qui descendaient en pente douce jusqu’aux serres. Plus loin, le Lac brillait sous le soleil matinal, étincelant de tous ses feux. Ce beau temps agréable acheva de mettre la fillette de bonne humeur et elle partit d’un pas on ne peut plus allègre vers son lieu de cours. Aujourd’hui était un grand jour, l’heure d’un nouveau départ. Peut-être aurait-elle ici une vie radicalement différente de celle qu’elle avait eu jusque là à Stockholm ?
Lorsque la jeune Serdaigle pénétra dans la serre n°1, une fragrance typique envahit ses narines. Il y régnait une odeur de terre et de plantes qui lui rappelait les rares fois où elle avait fait du jardinage avec ses parents, par quelques après-midi d’été en Suède. Quelques élèves de tous âges et de toutes maisons étaient déjà présents.

"Bonjour, Mrs Moore" lança Bawabawa avec un grand sourire, sans remarquer l'état de stress de celle-ci.

Elle n’avait encore jamais eu l’occasion de parler à son professeur de Botanique. La fillette l’avait juste aperçue à la table des professeurs, pendant les repas, mais la magnifique cascade de cheveux lisses, d’une couleur entre le fauve et le châtain, contrastant avec le teint laiteux et le bleu vif de ses prunelles, avaient vite fait d’attirer son regard. Miss Mily Moore était jeune, très belle et elle semblait particulièrement gentille.
Forte de ses impressions, Bawabawa choisit une place et posa avec soulagement son Eastpak bleu pastel à piquants, qui lui donnait l’air d’une gothique ratée, sur la table pour soustraire son dos au poids considérable des manuels. Compte tenu de sa carrure plutôt petite et frêle, si elle continuait ainsi elle irait droit à la scoliose. Heureusement, il y avait foule de moyens magiques pour empêcher cela : c’était ça l’avantage d’être une Sorcière.
Quand la jeune Serdaigle ouvrit son sac pour sortir ses affaires, elle entendit un coassement sonore et l’épiderme de ses joues vira au rose soutenu. Elle avait préparé son sac la veille au soir, et l’avait laissé ouvert ; son immense crapaud péteur avait dû s’y faufiler pendant la nuit. Voilà qui expliquait, entre autres, le poids gênant du cabat ! L’animal, d’une couleur un peu visqueuse variant du vert au orange, bondit sur la table en se manifestant de plus belle.

"Oups ! Pardon…"

Bawabawa se hâta de saisir son crapaud et le fourra dans son sac en fermant la glissière. Sans doute les animaux n’étaient-ils pas admis en classe. Et puis, la fillette avait l’habitude, mais entendre l’animal lâcher des pets sonores et pestilentiels - car telle était sa particularité – n’allait pas vraiment mettre à l’aise la classe et le professeur pour son tout premier cours.

À l'heure ... À... L'heure.... Jamais la serpentard n'avait pensée à ces mots là en se retrouvant devant la porte d'une salle de cours, que ce soit une serre ou autre chose. Elle regarda pourtant sa montre, et mince elle avait totalement oublié que sa montre était arrêter depuis plus de deux ans, un jour peut être elle changerait la pile de celle-ci pour enfin pouvoir arriver en retard comme d'habitude. Elle avait tout de même une réputation à tenir , si elle commençait à être à l'heure c'était la fin du monde, enfin elle se décida tout de même à pénétrer dans la "cellule". Tiens, tiens, mais ne serait-ce pas une nouvelle enseignante, un léger sourire apparut sur le visage d'ange de la vert et argent, les choses allaient peut-être devenir intéressante en fin de compte. Trop jeune... Voilà ce que pensa la jeune louve en observant son professeur, pour faire ce métier, surtout avec des élèves du type d'Alexia, il fallait mieux avoir des bonnes années d'expérience, et une place réservé dans la partie psychiatrie de l'hôpital Sainte-Mangouste.

Lentement, sans même adresser un bonjour à la jeune femme, la serpentard s'installa à l'endroit le plus éloignée du bureau et pourtant le plus proche de la sortie, tout cela était dû à des années d'expérience dans le domaine. Elle était toujours la première sortie, et d'habitude la dernière rentrée, peut être que c'était le jour de malchance de la jeune professeur. Elle sortie lentement ses affaires : des feuilles et une plume. Non, ce n'était pas pour travailler, mais elle avait hâte d'essayer ses talents de dessinatrice avec son nouveau cobaye, elle imaginait déjà la professeur de botanique transformer en chimère mi-humaine mi-biche dans un nid de serpent. Les caricature de la jeunes fille étaient très connues dans les salles de classes, comme ses longues heures de siestes. Autant dire qu'elle ne brillait pas par son assiduité au travail.

Mais avant de se mettre au dessin, elle observa Mademoisellee Moore, stressée ? Sûrement, les élèves sont des adolescents et les adolescent sont comme des jeunes loups joueurs qui veulent apprendre à chasser leur proies, les professeurs. Enfin maintenant les élèves sont de moins en moins comme ça malheureusement, heureusement qu'Alexia était encore présente. Sauf qu'elle avait largement dépasser le stade de simple joueuse, elle était arrivait au stade plus élevé, n'ayant plus du tout peur des retenues ou des conséquences de ses actes peu respectables et accepté par les professeurs.

Et elle sentait qu'une grande histoire d'amour allait naître entre l'élève et son professeur...

Light venait d'arrivé quelques minutes en retard. Il avait du se dépêcher car, matinal qu'il était, le jeune homme se trouvait à l'autre bout de l'école lorsqu'il avait enfin regardé sa montre et sauté en l'air ! Oui, dans quelques dix minutes il avait cours de Botanique, son premier de l'année alors il n'avait vraiment pas intérêt à être ne serait-ce qu'une seconde en retard.
Le Serdaigle avait donc couru, bousculé des gens et même en s'excusant à la va-vite il avait failli se prendre un mauvais sort par un élève un peu trop susceptible et arrogant, qui en fait, n'était qu'un deuxième année stupide qui ne réussissait pas ses sorts, surtout quand il en essayait des nouveaux. Le pire que c'est qu'il était dans la maison du Cinquième année. Light lui règlerait son compte la prochaine fois qui le croiserait à l'improviste comme ça et lui montrerait ce qu'un Leviscorpus était amusant, surtout quand personne ne savait qui l'avait lancé. Un sourire machiavélique éclaira le visage pâle du jeune adolescent qui était enfin arrivé aux dortoirs. Encore heureux que le sien était toujours rangé.

*Vive les sortilèges...*

Oui car ranger à la main, c'était bien connu, un garçon ne le faisait pas. Light non plus mais, lui était toujours très ordonné. Pourtant, le jeune Serdaigle se demandait pourquoi faire compliqué lorsqu'on pouvait faire simple ? Le jeune sorcier attrapa ses affaires de Botanique et les rangeât dans son sac, puis ressortit des dortoirs en se dépêchant. Light avait faillit tomber dans les escaliers descendant, car oui la salle commune des Serdaigle était dans les tours, puis s'était remis à courir à grande vitesse, ses pat claquant aux sol car comme à son habitude il était pied nu. Arrivant quelques minutes après la sonnerie, le jeune homme se fit aussi discret que possible. Le jeune homme eut à peine le temps de prendre son souffle qu'il pénétrait déjà à l'intérieur, tout en excusent son retard à Mlle Moore, pour s'asseoir seul à une table, dans le fond de salle de classe près des fenêtres, regardant avec étonnement les élèves du cours, certains étaient un peu trop model à son goût et il n'y avait que des filles. Le Serdaigle posa son sac sur la table et sortit - non sans bruit - ses affaires un peu en vrac puis déposa son sac à ses pieds, organisant rapidement son espace pour plus de clarté.

« Once upon a time, a ... »
« Laureline, va en cours au lieu de rêver ¬¬ »

Laureline, un commentaire ? Mais oui, allons en cours. Allons apprendre des mensonges. Bon, la Botanique ne risquerait pas de délirer, quoi que, on ne savait point. La Première Année, alors toute gênée de devoir quitter ses amies aussi rapidement, s'extirpa de son fauteuil auquel elle s'était attachée et reposait doucement son livre de contes sur la table en bois. Soupir. Laisser une histoire, une vie pour une heure de bavardage. Ceci vous convient-il ? Après avoir couvert ses amies de calins qui ressemblaient plutôt à une oeuvre d'etouffements en masse, Laureline sortit de sa salle commune avec une allure théâtrale et gigantesque. Comme d'habitude, pour se ratatiner ensuite. Elle trébucha sur le tapis et manqua de se prendre un professeur en pleine figure. Ouf. Moultes escuses et pavanages de Révolution et elle pourrait peut-être commencer à marcher correctement ? Ah oui.

« I'm siiinging in the raiin, I'm siiinging in the ... »
« Laureline ! Tais-toi ! »

Laureline empruntait l'escalier du Hall alors que l'autre personne qui lui criait après se rendait, elle, dans les Cachots. Tiens, on la connaissait de partout, et tant mieux n'est-ce pas. Sourire d'ange. Remarquable enfant, c'était une chance de la connaitre. Son sac trainait et la poussière, les kilos de poussière s'accumulaient sur les sangles, et c'est pas grave. Le principal était d'arriver en cours en entier. Et avec le même sourire. Sautillant presque dans le Hall en donnant des tapettes sur toutes les têtes des personnes qu'elle rencontrait sur son passage, Laureline ne risquerait pas d'être en retard à ce rythme là. Mademoiselle Pas-Douée eut besoin d'une dizaine d'élèves bienveillants et surtout bêtes pour accepter d'aider la petite à ouvrir la porte. Elle les remerçia furtivement et se mit à dévaler la colline en direction des Serres. Des rires. Elle tomba une ou deux fois. Mais ne semblait pas blessée, bien au contraire. Quand Laureline ouvrit grand la porte des Serres - déjà à moitié ouverte -, un crapaud jaillit du sac d'un élève qui avait l'air d'un garçon. Regard. Ah mais non, Norae, ça se comprends alors. Laureline la prenait toujours pour un gars bizarre mais depuis deux semaines, la petite fille avait enfin découvert sa vératible identité.

Oups ! Pardon.

. Heuresement que le crapaud fut rapidement rangé dans sa maison ou Laureline aurait pété un cable. Ou deux, allez savoir. La Poufsouffle mit sa main devant la bouche et les yeux grands ouverts, s'asseya à côté de Norae tout en la fixant.

« Et bah dis donc ... Se tourne vers le professeur Bonjour, hein ! »

Un regard désintéressé à une vieille horloge. Un soupir parmi un brouhaha incessant. Un petit regard en arrière, mais on sait qu’il est trop tard. Trop tard pour se trouver une raison de se rendre à l’infirmerie pour ne pas à avoir à supporter le premier cours de botanique. Comme bien des élèves, Leacy James n’était jamais enchanté à l’idée des premiers cours. C’était le genre de cours qui ne servait strictement à rien, si ce n’était qu’au professeur et là encore ! Il y avait vraiment des fois où on pouvait en douter. D’un pas nonchalant, elle prit la direction du lieu où le cours allait être donné. Cette année, Poudlard avait le droit à un nouveau professeur, un ancien ou plutôt une ancienne étudiante de Poudlard. Son nom, la jeune femme l’avait un tantinet oublié, mais elle se souvenait que celle-ci faisait parti des anciennes étudiantes de Poudlard. C’était bien rare que l’on n’entendait pas parler d’un ancien Serpentard qui n’avait pas mal viré. De plus, lors du discours, elle avait appris que cette femme allait être la directrice de son ancienne maison. Comment allait-elle agi avec les étudiants qu’elles connaissaient ? Là, seul le temps allait pouvoir donner une réponse, mais ça allait changer des vieux directeurs.

L’air frais de l’extérieur était délicieux à cette heure de la journée. Comme la plupart des cours se donnait à l’intérieure des murs du château, il n’y avait pas foule à l’extérieur et c’était plutôt une bonne chose. C’était dans ce genre de moment que l’on pouvait apprécier la beauté de cet endroit, mais Leacy n’avait as beaucoup de temps pour flâner. Elle avait un cours auquel elle devait se rendre. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’avait pas horreur de ce cours. À vrai dire, elle l’aimait bien car il était la base de son cours préféré, soit la potion. Sans aucune plante, la plupart des potions ne pourrait jamais se fabriquer. Et puis, contrairement à un autre certain cours, elle n’avait pas à utiliser sa baguette, ce qui allait sauver bien des ennuis à la professeure.

Elle se retourna un moment, marchant sans regarder où elle allait pour finalement refaire face à la serre qui grossissait à chacun de ses pas vers elle. À vu d’œil elle ne semblait pas vraiment avoir changé depuis la dernière fois où elle y avait mis les pieds, mais les apparences trompaient bien souvent. Qui pouvaient vraiment se douter de ce qui se cachait derrière cette chevelure, ces lèvres et ces grands yeux bleus, cette peau cadavérique et ce corps si frêle ? Peu de personne pouvait le savoir avec un sel coup d’œil.

Elle entra alors dans la serre où la température était un peu plus chaude que celle de l’extérieure. Elle ne regarda pas vraiment qui était déjà présent, ni de quoi la salle avait l’air. Elle préféra repérer la première place de libre qui lui sauta au visage, avant d’aller s’asseoir à cet endroit. Qui était près d’elle ? Elle n’en avait que faire. Si ces personnes n’étaient pas contente, elles n’avaient qu’à bouger leur derrière à une autre table. Ce n’était pas elle qui allait se tasser. Désagréable ? Leacy dirait plutôt qu’il faut s’avoir s’affirmer dans la vie.

Bien sûr, elle n’avait pas encore dit salut au professeur, mais c’était l’une de ses habitudes. Elle préférait un petit sourire pour commencer, non pas pour se garder une petite gêne, mais simplement pour savoir à qui elle avait véritablement affaire.

Botanique. Ah ! Elle avait donc Botanique. Ce jour-là, à cette heure-là, elle avait Botanique dans la Serre N°1. Botanique. Dans la Serre N°1. Botanique. Botanique. Dans la Serre N°1.

Teddy aimait bien cette matière. Ce n'était pas sa préférée, certes, puisque ce qu'elle adorait par dessus tout était de pouvoir agiter sa baguette en sortant des formules qui, même après six ans, lui paraissaient toujours aussi loufoque - et voir qu'à chaque fois, miracle ! ça marchait. Même lorsqu'elle ne se savait pas encore sorcière, lorsqu'elle vivait sa simple et tranquille vie de petite moldue, elle aimait la nature, les plantes. Ses parents ne l'avaient jamais initiée au jardinage, et au fond ça l'aurait sûrement ennuyée, mais la Botanique, c'était autre chose. Parce qu'elle découvrait chaque fois de nouvelles plantes inconnues et plus bizarres les unes que les autres, parce que certaines de ces plantes bougeaient, comme de petits animaux, ou même parlaient, et parce qu'apprendre quels étonnants pouvoirs se cachaient derrière ces innocents feuillages l'avait toujours passionée.

En plus, elle avait entendu dire que l'ancien professeur avait été remplacé par une jeune femme qu'on disait charmante, et dont le poste de Directrice de Serpentard qu'elle s'était vu attribué ne l'avait pas rendue hautaine et arrogante, mais qu'elle restait gentille et sans préjugés envers les élèves des autres Maisons. Si tout ça était vrai, l'année qui commençait promettait d'être plus agréable encore ; mais, elle avait fini par le comprendre à force d'expérience, il ne fallait pas toujours se fier aux rumeurs qui circulaient dans l'école, aussi nombreuses que tordues. Après tout, la camarade qui lui avait raconté ça le tenait d'un tableau, qui le tenait d'un tableau, qui le tenait d'une armure, qui le tenait d'un autre tableau, qui le tenait d'un fantôme qui le tenait du tableau d'un ancien professeur de Botanique dans le bureau concerné. Alors il n'aurait pas fallu s'étonner si un peu de bidon s'était glissé dans ces racontars d'apparence tout à fait sincère. Mais Teddy avait envie d'y croire un peu, tout de même, ça ne faisait pas de mal d'espérer - même si c'était pour être déçu après.

Enfin, elle ne tarderait pas à découvrir le fin mot de l'histoire : l'heure de son cours approchait à grands pas, et sa curiosité ne tarissait pas. Préparation rapide et efficace dans le dortoir, petit déjeuner complet et délicieux - comme toujours - et hop ! sur le chemin des Serres. De la Serre N°1, n'est-ce pas ? Elle se trouva bientôt à dévaler l'espace qui séparait le Château des "salles" de Botanique et, parfaitement dans les temps, se trouva devant la porte, un peu essoufflée mais parfaitement prête à suivre comme il se devrait.

Un bon nombre d'élèves était déjà arrivé ; elle constata avec étonnement que les Années étaient mélangées, mais rapidement elle se rappela qu'il s'agissait là d'un cours de présentation, et où le programme ne serait donc pas encore abordé. Bon, tant mieux ! Elle regarda autour d'elle. Ça n'avait pas vraiment changé, mais bon, il aurait été difficile de modifier beaucoup de choses à une Serre sans nuire aux conditions mises en place pour héberger convenablement les plantes. Ah ! si, un petit détail en plus : La Botanique est un Art !, clamaient joyeusement quelques bulles qui flottaient tranquillement dans les airs. C'était chou, ça, et agréable, ça mettait tout de suite en condition ! Un bon point pour le professeur qui avait eu cette idée amusante, déjà. Ah ! Le professeur. Voyons, voyons ... La voilà ! Mais c'est qu'elle était charmante, exactement comme les rumeurs le disaient, finalement. Si son caractère se rapportait à son apparence, elle serait ~~le phénix~~ bien partie pour se trouver en tête des professeurs préférés de Teddy. Même si elle était Directrice des Serpentards - non, justement parce qu'elle l'était, et qu'elle l'était sans orgueil ni âpreté.

La petite métisse salua discrètement Mademoiselle Moore, un peu timidement, avec ce sourire béat qui la caractérisait si bien, et entreprit de s'installer sans plus attendre pour ne pas retarder le cours. Un regard circulaire sur la classe lui fit apercevoir, après plusieurs élèves un peu étranges et dont la tête ne lui disait rien, une silhouette bien connue. Incroyable. Incroyable. Alexia était à l'heure - à l'heure, et même en avance ! Cette surprise pour le moins inattendue participa immédiatement à la mettre de bonne humeur. Cette journée - non, cette année, même - s'annonçait merveilleuse et pleine de bonnes choses. Joyeusement, elle se dirigea vers sa chère Idole, et, toute guillerette, s'assit à côté d'elle. Oh ! Elle avait sorti ses affaires. Miracle, miracle, était-elle décidée à suivre, enfin ? Pauvre Teddy, elle était loin, dans son innocente naïveté, de se douter quel sort serait fait à ce bout de feuille encore vierge de toute la perversité que savait développer la Serpentarde.

° Coucou Divinité !

Petit gloussement et grand sourire.

Il ne fallut pas très longtemps avant qu'un bon nombres d'élèves se mirent en places et que je me sois résolue à ne pas agir comme une femme continuellement terrifiée, d'ailleurs ça n'a jamais été dans mes habitudes d'agir ainsi, la tisane de ce matin a dû avoir l'effet inverse de celui attendu. Les élèves étaient tous très différent -plutôt stupide de se faire une telle remarque, il n'y a pas bon nombres de gens semblables dans cette école sauf les jumeaux identiques qui ne sont pas très nombreux- , certains s'approchèrent de moi et me passèrent des salutations subtiles tandis que d'autres demeuraient au fond et ne m'adressait même pas le moindre regard. Je souris bêtement un petit moment mais un mince bruit me sort des mes songes, un petit croassement est provoqué dans un des coins de la pièce et il provient du sac d'une élève qui m'est encore inconnue -mais elle ne semble pas l'avoir amené volontairement vu son expression faciale face à la découverte de son crapaud qui a jaillit de son sac- , elle tente désespérément de le remettre dedans par un geste vif et s'excuse auprès de la classe. Je me rapproche d'elle, avec un sourire toujours aussi radieux exposé sur mon visage et je lui adresse des paroles bien calmes et polies:

«Tu sais, je n'interdis généralement pas les animaux peu imposants à pénétrer dans ma salle de classe, mais s'il te plaît, veille à ce qu'il ne dévore pas toutes les plantes contenues dans cette serre.»

Ce n'était pas une mise en garde et encore moins un reproche, mais tout simplement un commentaire plus adressée à moi-même qu'à la jeune fille car dieu sait que je serais beaucoup plus dans une problématique qu'elle ne le serait si cela devait arriver. Je lève la tête une nouvelle fois vers la classe et je suis heureuse de constater que la salle est déjà bien alimentée par des gens de maisons variées. Je me souviens parfaitement comment lorsque j'étais encore à leurs âges, je craignais totalement les premiers cours car ils étaient habituellement pénible, long et remplis de paroles et règles à respecter sans but réellement précis. Je ne voulais pas dès ce début d'année me mettre tout les élèves sur le dos et encore moins faire en sorte que les cours soient parfaitement traditionnels, je me demande encore si les méthodes que je vais utiliser cette année pour enseigner la botanique vont être bien vus par les différents enseignants et le personnel de l'école au rang encore plus élevé mais je ne m'en soucie guère car je pense qu'avec ces diverses techniques mystérieuses et à la fois originales, la classe deviendra beaucoup plus attentive au cours et y prendre encore plus goût. Puis bon, je pense que j'ai assez pensé en silence depuis ce début de journée, mes élèves vont trouver le cours encore plus pénible si je reste en avant ainsi sans placer un mot. Je me décide donc à me présenter -chose que je n'ai pas encore fait à mon plus grand étonnement- et ensuite, je veillerais à passer à l'essentiel pour ce cours-ci, je les laisserais filer et je préparais avec un grand sourire au visage et à mon plus grand désarroi: le prochain cours qui sera fort intéressant.

«Bonjours chers élèves, je me présente: Je suis Mily Moore, votre enseignante de botanique pour l'année entière, et peut-être encore pour des années à venir...»

Voilà, les dés étaient lancés, j'avais parlé sur un ton calme et chaleureux histoire de rassurer la horde de yeux rivés sur ma personne. Je fixe un petit moment le fond de la salle pour voir si éventuellement d'autres élèves entreront dans ce lieu avant de continuer mes brèves explications. Mon petit discours de présentation a tôt fait de provoquer quelques petites discussions, mais je lève les bras un peu pour quêter le silence qui revient d'ailleurs de manière très rapide. Je constate très vite que je ne connais que très peu de visages dans cette salle puis, j'enchaîne très vite sur le reste de la présentation, autant la mienne que celle du cours.

«Ce cours sera très bref, ce sera juste ma manière à moi de vous connaître un peu plus et j'espère que cette envie de vous connaître vous est réciproque envers moi. Je voulais juste vous précisez que vous n'aurez rien à craindre pour ce problème constant qu'est la "platitude" du cours de botanique puisque cette année je ferais en sorte que ça soit totalement différent. »

Rapidement -à l'aide d'un sortilège- , je distribue des feuilles à chaque élèves présents sur lesquels quelques informations sont demandées histoire d'en connaître plus sur chacun. Peut-être me direz-vous que cette méthode est classique, mais c'est bien la seule chose "déjà-vue" à laquelle les élèves auront droit cette année et d'ailleurs, ce n'est pas pour dire mais il y a un petit quelque chose de cachée sous cette forme de questionnaire habituel et seul moi sait comment déchiffrer ce mystère qui se cache derrière l'écriture de chacun -du moins parmi mon entourage, je suis la seule personne à en être capable-. Seules les informations suivantes sont demandées sur le questionnaire:

Prénom&Nom:
Année&Maison:
Votre amour pour la botanique:
Votre appréciation de l'enseignante:
Vos ambitions à Poudlard:
Autres:

Puis j'affiche de nouveau un sourire radieux et incite mes élèves à se mettre au "travail" d'un simple mouvement de main.

Un léger sourire apparut sur le visage de la jeune vert et argent en apercevant son amie entrer dans la salle de cour, elle devait être surprise de la voir en avance >.< . Houlà, quel air guilleret, décidément elle n'était pas normale d'arriver avec un tel sourire sur le visage dans une salle de cour, c'est tout juste si la louve, elle, ne chantait pas la marche funèbre en passant la porte. Pour l'instant elle ne faisait cela que dans le cour de potion, d'ailleur avec elle dans cette salle de cour là il risquait toujours d'y avoir des morts, surtout chez les nouveau prof car bien sûr les élèves connaissaient la catastrophe qu'elle était et préférait prendre le chaudron le plus... éloigné d'elle xD. Quand Teddy s'assit à ses côtés la vert et argent tourna la tête vers elle et la salua en souriant. Plusieurs Serpentard et Poufsouffle les regardaient bizarrement, comme si cela les surprenaient de voir les deux jeunes filles, total opposées l'une de l'autre, assise l'une à côté de l'autre.
Dès que le professeur pris la parole un sonore baillement se fit entendre. La source ? Alexia bien sûr, qui la main devant la bouche exprimait de façon sonore l'ennuie mortelleme qu'elle éprouvait en se moment même et pour longtemps vu sa passion pour ces cours là. Avec un petit sourire arrogant elle commença ensuite à déssiner quelques gribouillage par çi par là sur sa feuille. Elle déssina, d'un geste agile et préçis, la jeune professeur et quand celleci fut finit changea quelques traits, changea quelques formes et bientôt la professeur ressemblait à présent à une biche. Tout autours d'elle la louve déssina des plantes, carnivores vu la forme quelques avait et leur sensible envie de manger l'étrange biche.
Pendant qu'elle déssinait la prof continuait de débalterer le même discours que ses prédécésseur, je vais fiare du changement dans cette matière et nianiani, décidément il pensait tous qu'ils pouvaient changer la face de leur matières mais le plus souvent ils finissaient tous par retourner au systeme d'un cour ennuyant, ou par démissioner xD. Une feuille atterie juste à côté de son dessin, l'observant quelques secondes elle y aperçut un questionnaire, et voilà comme d'habitude il ne pouvait pas s'empêcher de vouloirs les connaître,bon pour une fois Alexia allait y répondre. Une éciture difficilement compréhensible, la louve écrivait très bien mais son écriture était tellement petite et allongée que par mment on pouvait croire que ce n'était qu'une seule vague sur la feuille. Pour les incultes c'était une écriture gauche et horrible, mais pour un oeil habitué on y voyait tout le style dans l'écriture.

Citation :: Prénom&Nom: Alex' Walker
Année&Maison: Serpentard, 6e années
Votre amour pour la botanique: Amour, mais vous revez ou quoi, je suis là juste parce que je m'ennuyait, la botanique est l'une des matières les plus inutiles et ennuyante de cette école.
Votre appréciation de l'enseignante: Trop jeune et totalement incompétente, je vous donne un mois de survie ici.
Vos ambitions à Poudlard: Vous les comprendrez très vite.
Autres: SA vous amuse de faire ses questionnaire ? Nan mais décidément c'est vraiment minable de faire ça, vous pensez que nous connaître va faire de vous un meilleur prof ?

... Tiens elle était gentille pour une fois, sa changer peut être qu'ele voulait laisser une chance à cette prof de survivre ? Non c'était tout simplement qu'elle avait juste envie d'en finir vite avec ce questionnaire histoires de pouvoirs dormir plus vite. Doucement elle fit glisser sa feuille vers Teddy au cas où la prof les rémasseraient dans les secondes qui vient. Ensuite elle croisa ses bras sur sa table, evitant de les poser sur son dessins pour ne pas l'abimer,posa sa tête dessus en s'en servant comme oreiller et ferma les yeux pour se faire caliner par Morphée. Les salles de cours étaient bien les seuls lieux où elle n'évait aucune difficulté à s'endormir xD.

Alors que Bawabawa s’apprêtait à poursuivre son geste anodin, à savoir sortir ses affaires de son sac après avoir rangé vite fait bien fait son crapaud péteur à l’intérieur, elle vit qu’une fille, qui semblait du même âge qu’elle, l’avait rejointe sur la chaise d’à côté, une main sur la bouche et les yeux écarquillés en fixant la bosse que formait l’animal dans son Eastpak. La fillette détailla rapidement l’inconnue, qu’elle n’avait jamais remarquée malgré les deux semaines passées entre les murs du château – et pour cause, puisqu’elle était une Poufsouffle, comme l’indiquaient les bandes dorées sur le bas de son uniforme. En fait, celle-ci lui ressemblait assez: petite, mince, sans formes ni atout féminin…( hé oui, il ne fallait pas précipiter la croissance, elle n’en était encore qu’à sa onzième année d’existence ). Seule la coupe de cheveux, bleue et courte pour l’une, et marron et complètement déjantée pour l’autre, différaient. Bawabawa remarqua une nouvelle fois l’air étrange qu’avait l’inconnue à côté d’elle en regardant son sac et, renonçant à le lui coller sous le nez pour confirmer ses dires, se contenta de remarquer en fronçant les sourcils, intriguée:

"Tu n’aimes pas les crapauds ! Mais il ne mord pas…Il est même très gentil."

A ce moment précis, la présence de Mrs Moore qui s’était glissée auprès de leur table sans qu’elle se soit rendue compte de rien la fit sursauter et elle renversa un pot biscornu, dont elle ignorait totalement l’utilité, qui tomba sur la paillasse mais heureusement ne se brisa pas. Un rose délicat teinta les joues de la fillette. La jeune Serdaigle redressa la tête, prête à entendre un flot de reproches lui tomber dessus comme de coutume, mais les lèvres charnues de la professeur de Botanique s’étaient étirées en un sourire radieux, que venait encore renforcer la pure blondeur de sa chevelure. Ainsi donc, les petits animaux étaient tolérés, à condition qu’ils ne dévastent pas la serre ; logique, me direz vous. Bawabawa jeta un regard furtif au batracien, l’imaginant une seconde confronté à une Tentacula vénéneuse, et secoua la main en signe de dénégation:

"Oh, merci Mademoiselle, mais il vaut mieux qu’il reste caché. Il ne mange pas les plantes, il mange des mouches, mais c’est plus des problèmes…olfactifs…que j’ai peur."

Ah, dur de le cracher en Anglais ce mot, « olfactif »…mais quoi de mieux pour décrire l’épouvantable odeur que répandait son amphibien quand il se laissait aller à quelques petites flatulences ? Tandis que Mrs Moore regagnait une place stratégique dans la salle pour s’adresser aux élèves dans leur ensemble, la fillette acheva –enfin !- de sortir ses affaires et de les mettre en place sur la table, devant elle. Rien de très extraordinaire, juste une plume, un encrier et des parchemins: ce serait bien suffisant pour commencer.
Tandis que le professeur se présentait, le regard de Bawabawa dériva sur la salle et elle observa enfin les personnes présentes. A l'opposé de la salle, se trouvait Leacy James, à laquelle la jeune fille adressa un sourire accompagné d'un signe de la main, avant de reprendre plus avant son observation. Certaines personnes, comme elle, semblaient plutôt impatients de découvrir à quoi pouvait ressembler ce cours; d’autres élèves n’en avaient visiblement rien à faire, assis au fond en se taisant obstinément, le genre qui refuse absolument l’autorité sous toutes ses formes…et qui contient plus d’air que de farine. Elle en était là dans ses réflexions quand des questionnaires volèrent magiquement à chaque individu présent et, trempant légèrement sa plume dans l’encre, elle se prépara à écrire.

Bawabawa a écrit:: Prénom&Nom: Bawabawa Meadow
Année&Maison: Première Année, Serdaigle

Les deux questions ne lui posèrent aucun problème. A la troisième cependant, Bawabawa tomba des nues, atterrit sur les fesses et elle aurait pu se faire très mal si sa Pampers absorbante n’avait pas été là pour amortir la chute. Son amour pour la Botanique ? Comment ça ? Elle n’avait, à proprement parler, jamais fait de Botanique et doutait finalement que cela ressemblât au jardinage dans son pavillon de Stockholm. Bon…comment exprimer ça, alors ? Après quelques secondes de réflexion, elle se remit à écrire, sa plume touchant le parchemin avec un grattement feutré. Parlant mal l’Anglais, elle ne se rendit pas du tout compte que sa phrase pouvait prêter à confusion ; c’est donc en toute bonne conscience qu’elle écrivit:

Bawabawa a écrit:: Votre amour pour la botanique: J’aime pousser les plantes et mettre mes doigts dans la terre parce qu’après ça fait des dessins sous les ongles. J’aime bien aussi faire des châteaux avec des feuilles et manger des orties parce que on croit qu’on a mangé du piment.

Voilà, parfait. Bawabawa retrempa de nouveau sa plume dans son encre turquoise et passa à la question suivante.

Bawabawa a écrit:: Votre appréciation de l'enseignante: Mrs Moore a l’air très gentille et elle aime bien mon crapaud.
Vos ambitions à Poudlard: Je veux devenir capitaine de l’équipe de Quidditch plus tard.
Autres: Désolée, je ne me souviens plus ça veut dire quoi « autres ». Je ne parle pas trop bien l’Anglais.

Une fois son questionnaire fini, la jeune Serdaigle s’étira et regarda en direction de sa voisine pour voir si celle-ci avait également terminé, et ce qu’elle avait inscrit sur son parchemin.

"Au fait tu t’appelles comment ? Moi c’est Bawabawa"

Pour Ewie Episky, c'était garanti : Elle passerait une mauvaise journée !
Lorsque un Elfe de maison était venue la réveiller, elle avait remarquer la dortoir complètement vide et le soleil complètement levé.
Dès son réveil, elle avait du courir dans tous les sens afin de ne pas être en retard. Arrivée enfin dans la Salle à manger, habillée à la va-vite avec une longue jupe rouge vif et un chemisier orange, la Gryff' avait eu l'horreur de voir que la Salle était vide.
Elle avait du prendre rapidement quelques petits biscuits dans les plats qui restaient puis s'enfuir à son cour de Botanique.
Seulement, avant de pouvoir y arriver, elle constata qu'elle avait complètement oublié son sac qui contenait : Plumes, encre, livres, parchemin et encore bien des choses utiles pour sa journée d'école...
Horrifiée, Ewie s'était précipitée jusqu'à son dortoir, avait cherché pendant quelques minutes qui lui parurent comme des heures pour enfin le retrouver.
Après cet épisode de stress, elle courut à travers le Parc de Poudlard pour enfin arriver à son cours, et en retard.
Essoufflée, elle s'était dirigée vers les autres avec un sourire innocent puis avait lâché, poliment à la nouvelle prof de Botanique.

- Bonjour Madame ! Excusez mon retard !

Puis s'était dirigée vers les autres pour se mettre à leurs côtés avec quelques rougeurs de gêne sur les joues.
S'installant silencieusement, elle écouta par après, la nouvelle prof qui paraissait très gentille, même charmante.
Après son discours, Ewie était toujours pendue à ses lèvres, au contraire de certaines personnes.
Pour finir, la prof leur donna un petit travail tout simple à faire...

Citation :: Prénom&Nom: Ewie Episkeia
Année&Maison: 6ème année à Gryffondor
Votre amour pour la botanique:
A vrai dire, pour être très franche, la Botanique n'a jamais été mon fort. J'aime la nature et toutes les plantes qui la comble mais je suis si maladroite qu'il m'est difficile de réellement bien m'occuper de la végétation. Depuis ma première année, la Botanique est un vrai supplice lors des parties pratiques mais un vrai plaisir lors des explications et lorsqu'on regarde simplement.
Votre appréciation de l'enseignante:
Je ne crois pas pouvoir réellement juger l'enseignante. Elle paraît correcte mais je pense qu'il me faudra encore quelques cours avant de pouvoir porter un bon et vrai jugement. Mais actuellement, elle donne une bonne impression de départ.
Vos ambitions à Poudlard:
Devenir capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor ou du moins, essayer de faire partie tout court de l'équipe. Obtenir de bonnes notes dans les matières importantes afin de pouvoir aller sur d'autres voies plus tard... Et m'amuser le plus possible !
Autres:
Autres ? Que dire... Juste que je vous souhaite bonne chance à Poudlard !

Ewie relut plusieurs fois son parchemin avant de le tendre à la prof avec un sourire gentil.
La Gryff' se détendit alors sur sa chaise, chipotant avec le bout de sa baguette, attendant la suite du cours.
Celle-ci ne venant pas, Ewie regarda à gauche et à droite, cherchant une occupation. Mais au lieu de cela, elle observa la classe.
Près d'elle, Alexia Walker que bien des gens connaissaient surtout chez les professeurs. Jamais Ewie et elle n'avait parlé ensemble pourtant, elle paraissait encore sympa même si elle avait tendance à mettre les nerfs aux profs.
Pas loin de celle-ci, Gillian Fitzgerald, fille qu'elle connaissait encore moins qu'Alexia, cependant, elle paraissait aussi gentille.
Norae Meadow paraissait comme un joyeux personnage plaisant et de bonne humeur.
Leacy James Hawkins, Light Lawliett et Laureline Stafield... Que dire d'eux ?
Et encore bien d'autres élèves l'entouraient... Ewie se rendit compte qu'elle avait encore beaucoup de gens à rencontrer.
Même si elle était sociable, elle ne savait pas trop comment aborder ses personnes, comment se mettre à discuter avec eux sans paraître lourde, ennuyeuse.
Donc, elle se retenait et attendait un peu le bon moment...

{ Je suis vraiment, vraiment désolée pour ce retard impardonnable >.< }

~

Oui, décidément, cette année s'annonçait remarquablement bien pour la Botanique ! L'ambiance était agréable, et même si pour l'instant, vu que toutes les Années étaient réunies, on ne pouvait pas prévoir s'il en serait de même dans les autres cours 'normaux', Teddy ne pouvait s'empêcher d'avoir de bons, de très bons pressentiments. Elle rendit joyeusement son sourire à sa Déesse de voisine mais ne lui adressa pas plus la parole, secrètement impatiente que le cours commence.

En effet, il ne tarda pas. L'enseignante avait une voix charmante, douce et calme, pleine de chaleur sans pour autant déborder, et immédiatement on comprenait qu'elle n'était pas de ces professeurs insupportables et tyranniques, mais qu'elle ne se rangeait pas non plus du côté des relâchés qui ne savaient jamais faire régner l'ordre. Elle semblait un juste milieu, à la fois autoritaire et gentille, peut-être sévère mais sûrement juste. Enfin, il ne s'agissait là que de suppositions de la part de Gillian, qui à force d'expérience avait fini par savoir décoder avec une relative justesse les caractères des professeurs en se basant sur des critères très simples, comme la voix et la façon de parler. Elle était sûre que la suite ne la contredirait pas, et c'est avec une attention redoublée qu'elle écouta, bien sagement, le bref discours de Mademoiselle Moore - Mily Moore, Mily Moore, Mily Moore, surtout bien retenir son nom. Elle se concentrait même tant sur les paroles de la jeune femme qu'elle n'entendit pas le bâillement pourtant sonore d'Alexia, pas plus que l'arrivée furtive d'une élève retardataire.

° [...] rien à craindre pour ce problème constant qu'est la "platitude" du cours de botanique puisque cette année je ferais en sorte que ça soit totalement différent.

Ça, ça lui plaisait ! Elle n'avait jamais vraiment trouvé 'plat' les cours de Botanique qu'elle adorait autant que nombre d'autres matières, mais une petite révolution, se disait-elle, ne ferait sans doute pas de mal et rendrait encore plus passionnant un art qui l'était déjà tant. Et qui sait ? Peut-être certains élèves jusque là récalcitrant se prendraient-ils à leur tour à s'intéresser aux plantes. Teddy avait décidément hâte de découvrir quelles étaient ces méthodes si différentes qu'on leur promettait, et elle en venait presque à regretter la brièveté qu'il fallait attendre de ce cours, puisqu'on les en avait prévenus.

Doucement, elle se tourna de quatre-vingt-dix degrés du côté où se trouvait Alexia, afin de vérifier si elle aussi ne pourrait pas se trouver enthousiasmé, pour une fois, par un programme aussi intéressant - ce serait tellement bien qu'elle s'intéresse à quelque chose, pour une fois ! Mais non, elle n'écoutait qu'à peine. Elle ... dessinait. Quoi ou qui, Teddy ne tenait même pas à le savoir, même s'il est vrai qu'elle aimait toujours les dessins de sa Serpentard ; elle était simplement vaguement déçue et attristée que le charme de Miss Moore n'ait pas autant d'effet sur elle qu'il semblait en avoir sur le reste de la classe. Il n'y avait plus qu'à espérer que les cours en eux-mêmes soient en effet au niveau de ses espérances, et peut-être alors Alexia lèverait-elle le nez avec un semblant d'intérêt dans le regard. Ce serait tellement bien.

Teddy fut sortie de ses réflexions lorsqu'une feuille atterrit souplement devant elle, sur sa table. Un questionnaire, encore ! Ils en faisaient tous, à chaque fois. Mais celui-ci, elle devait le constater rapidement, était en fait très particulier ... Plume sortie, plongée dans une encre bleu pâle, hop ! elle se mettait déjà à répondre.

Prénom & Nom

Gillian Fitzgerald

Année & Maison

6ème Année à Poufsouffle

Votre amour pour la botanique

C'est une matière que j'aime beaucoup ! Le côté pratique est très amusant, bien sûr, car j'aime voir, toucher et m'occuper des plantes, mais le côté théorique me plait également, car je trouve très intéressant d'apprendre quelles utilisations se font de tel ou tel spécimen, quels sont les secrets incroyables qu'il renferme, quel étonnant pouvoir se cache derrière une petite feuille d'apparence anodine !

Votre appréciation de l'enseignante

Pour l'instant, j'en tire une très bonne impression ! Vous m'avez l'air gentille et compréhensive tout en étant motivée et suffisamment compétente pour tenir toute une classe et l'intéresser à ce que vous faites.

Vos ambitions à Poudlard

Simplement terminer mes études avec les meilleurs résultats possibles et, si je peux, me trouver plus tard un métier en rapport avec les moldus (mes deux parents le sont et je connais bien ce monde puisque j'y ai été élevée).

Autres

Je ne sais pas s'il est utile de le préciser, mais j'ai 17 ans, donc une année de retard, car je n'ai rejoint Poudlard qu'à 12 ans.

Elle se relut une fois avec satisfaction avant de relever son petit nez en l'air. Visiblement, la plupart des autres élèves avaient également fini de remplir leurs fiches ; il faut dire qu'elle avait toujours été un peu longue et finissait souvent dernière. Alexia avait fini également, et venait de lui glisser sa feuille ... Pour qu'elle la rende en même temps que la sienne ? Allons, Mademoiselle Moore utiliserait sûrement un autre sortilège pour les récupérer ... Non ? Elle jeta un coup d'œil au papier, mais dés le troisième critère s'arrêta net. Fichtre. Elle ne voulait même pas savoir la suite. Elle se contenta donc de poser les deux copies l'une sur l'autre, et attendit patiemment la suite des évènements.

» Mises au points avant les cours