Arrivée sous la pluie

L'orage grondait à l'horizon et se rapprochait dangereusement de Poudlard. Des nuages se formèrent doucement dehors et des éclairs éclatèrent puis une pluie violente. Ce n'était pas encore tout a fait l'heure du repas et le hall était vide de monde a par quelques fantômes qui discutaient sans vraiment regarder autour d'eux. Tout était tellement tranquille. Dans le hall, la grande porte s'ouvrit doucement et grinça un peu. De fines gouttes de pluies rentrèrent et s'écrasèrent par terre mais elles furent très vite bloquées par la double porte d'entrée en chêne, qui se referma automatiquement, sans vraiment que personne ne la repousse. Un jeune homme se tenait devant la porte, les vêtements trempés par la pluie abondante, le visage froid, blanc et gelé par la pluie.

Ses yeux un peu étrange sont de couleurs différentes, son œil gauche est d’un doux vert foncé, tandis que le droit tant vert le bleu foncé, ses cheveux bleuâtre étaient mouillés et retombaient, un peu en vrac sur son visage. Le jeune homme était vêtu, d'une chemise rouge et d'un jean bleu qui était soutenue par une ceinture noir. Un chaton aussi blanc que la neige, lui aussi tremper se tenait sur sa tête, apparemment le petit chat était endormi. Les bagages du jeune homme, flottaient dans les airs à ses côtés. Light Lawliett venait enfin d'arriver à Poudlard, après quelques heures de marches. Le jeune homme en savait encore très peu sur cette école mais sa première impression fut que cet endroit était à la fois très beau mais gigantesque. Il tenait de sa main gauche un coquillage étrange qu'il écoutait pendant qu'il observait les lieux.

Il regarda autour de lui le magnifique hall qui se dressait devant lui. C'était une splendide pièce en marbre blanc, large et caverneuse, éclairée par des torches. Le plafond quand à lui était quasiment invisible, il était si haut qu'on le voit à peine. Un grand escalier de marbre était en face de la porte d'entrée près du mur Est, cet escalier menait apparemment au premier étage. Il y avait une double porte à droite vers le mur sud menant apparemment à la Grande Salle du collège. Vers le mur Est, il y a deux portes, de chaque côté de l'escalier. Au Nord de l'escalier, la porte s'ouvre sur une volée de marches conduisant au premier sous-sol. Sur la gauche près du mur Nord se trouve la porte d'une petite antichambre sûrement là où les premières années attendent avant d'être répartis. Des statues de silhouettes drapées ornaient l'entrée.

On y trouvait des tableaux sur les murs. Le petit chaton se réveillât pendant que son maître observait les lieux avec attention, il descendit le long du corps de celui-ci et une fois au sol, il se secouât vivement de gauche à droite pour essayer de se sécher. Pendant ce temps Light retirât ses chaussures et ses chaussettes, qu’il mit dans ses bagages.

"Alors, que pense tu de cet endroit Givre?"

Le chat miaula vivement d'un air très joyeux pour montrer son enthousiasme à son maître.

"Moi aussi il me plaît déjà, il n'a rien vraiment rien à voir avec Oniris, non seulement il est encore plus grand mais aussi deux fois plus magnifique,..."

Light continua de regarder autour de lui, mais ne vit personne dans les environs. Après quelques minutes d'observation il décida de se mettre à la recherche de quelqu'un qui pourrais lui indiquer où se situait la salle commune des Serdaigles, mais personnes n'étaient présent dans le hall, celui-ci était aussi vide qu’un désert. Le jeune homme allât s'assoire sur les marches de l'escalier en face de lui, ses bagages le suivir et vinrent se poser à ses côtés, Givre vint lui aussi et s'assit près de Light, qui attendait que quelqu'un passe par là. Il remit son coquillage à son oreille et replongât dans ses pensées...

Elle était accroupi dans l’herbe, respirant avec délice l’air non-polué du parc de Poudlard. Déchaussé, elle s’amusait à chatouiller l’herbe ses pieds et inversement, elle prenait plaisir à ressentir les végétaux verdâtres sur sa peau douceâtre. C’était un de ces rares moments où la solitude n’est ni pesante, ni trop présente. Elle était simplement bien. Venu tôt ce matin pour assister au levé du soleil, elle était restée ici, dans cet environnement propice à la tranquillité, jusqu’à maintenant. Pourquoi bouger alors qu’elle se sentait tellement vivante, là, parmi la nature et ces secrets. C’était simple : l’adolescente avait l’impression d’être chez elle. Nostalgique ? Non. Elle appréciait Poudlard . Mais voilà… n’avait-elle pas été habituée au mugissement du vent sur son visage ? Allez, plus que quelques minutes avant de se lever…Des secondes volées à l’éternité. Des heures dérobées à la réalité. Avant de retourner dans ce qu’elle appelait « le monde ». Car même si elle adorait aider les autres, cela restait néanmoins une tâche ardue. Qu’elle assumait amplement.

Levant la tête, Alessandra aperçût la premier éclair traversé le ciel grisâtre. Elle eue un léger soupir d’exaspération et compta les secondes, attendant déjà le moment où le son sourd et distinct du tonnerre se ferait à son tour entendre, manifestant sa présence dans ce coin inconnu des moldus. Alors qu’elle tentait de distinguer une forme qui courait s’abriter au loin, regardant avec intérêt la silhouette qui tentait de se faufiler dans le hall d’entrée en poussant la lourde porte, elle sentit une gouttelette tombée sur son épaule, suivis de plusieurs autres. Et c’était parti! Mr.L’averse venait de décider que sa présence était nécessaire. Plutôt que de fuir, ce qui aurait été somme toute, une chose logique à faire, Alessandra se contenta de se lever, un sourire béat accroché sur sa figure d’ange. Pourquoi courir? Ce n’était que de l’eau. Et vêtu d’un top bleu pastel, son épingle de gryffondor fièrement accroché sur sa poitrine, elle pouvait sentir les petites particules se poser sur sa peau , avant de glisser délicatement dans sa nuque. Oui, elle aimait bien la pluie. La sensation de liberté était à ce moment si fort qu’il emplissait son cœur d’une joie profonde.

Peu consciente du fait que ses vêtements se trempaient peu à peu, elle commença à marcher en direction du château, tout en essayant de rabattre par en arrière sa longue tignasse qui dégoulinait de ce liquide que tous semblaient fuir. Un véritable troupeau! Ne savaient-ils pas que la pluie était inoffensive? Peut-être, un jour, leur apprendra-t-elle le bienfait des précipitations en ce coin de pays…Mais pour l’instant, autant positif soit les effets, elle devait rentrer. Pas question de chiper un rhume ou un truc du genre. Des révisions l’attendaient, mais aussi des sorties et autres trucs plus enthousiasmant que des vieux bouquins. Alors sans empressement, elle franchit les quelques mètres qui la séparaient d’un endroit sec. Dix secondes plus tard, elle pénétrait dans le hall d’entrée, les yeux pétillant. Une flaque commençait à se former à ses pieds, mais c’était un détail anodin et futile. Pointant sa baguette vers celle-ci, Alessandra prononça une formule à voix basse, faisant disparaître l’importunant liquide. Elle retourna ensuite l’objet de bois entre ses mains, récitant à nouveau un sortilège. Aussitôt, ses habits redevinrent sec. Seul sa chevelure était toujours trempée, mais elle ne s’en souciait guère.

Tournant la tête, elle aperçût une personne assis dans les escaliers. Un garçon , d’on le visage lui était inconnu. Ce qui n’était pas peu dire. Mais que faisait-il là ? Seul les nouveaux ignoraient qu’il n’était pas très prudent de rester longtemps sur les marches. Car il arrive parfois que ces principaux moyens d’ascension aux étages se décident à bouger…Fort heureusement, le jeune homme semblait en avoir trouvé un stable. Avec un léger sourire, ni provocateur ni sournois, bref, dans le style de l’Italienne, elle s’approcha de lui. C’était dans sa nature d’être aimable. Tout simplement. Oh, elle n’était pas du genre à se mêler des affaires des autres, loin de là! Elle respectait la vie privé de ses camarades…mais à quoi bon se montrer désagréable dès la première rencontre? Ce fût donc d’une voix enjouée qu’elle demanda :

- Salut , toi. T’a peut-être besoin d’un coup de main?

Bah ouais…elle venait d’apercevoir ces bagages. Pourquoi était-il arrivé après la rentrée officiel? Elle l’ignorait. Mais ne l’ayant jamais aperçu auparavant, elle qui d’habitude connaît tout le monde, signifiait sûrement qu’il était nouveau. Rejetant de nouveau sa chevelure en arrière, elle regarda légèrement à gauche, apercevant le chat. À ce moment, Alessandra ne pût s’empêcher de sourire à nouveau.

» Repos sous un arbre